B I O G R A P H I EVersion longue - Version courte ici
Artiste pluridisciplinaire né en 1966 à Chatou dans les Yvelines, ville d'impressionnistes.
Il est l'ainé de cinq enfants, d'un père ouvrier immigré d'Italie du nord et d'une mère parisienne fille unique d'un artiste peintre.
Après un court séjour à Chatou (78) chez ses grands-parents, la famille est logée dans la cité du Moulin Neuf à Stains en Seine-Saint-Denis. Cité construite dans les années 60 pour les ouvriers immigrés.
Il passe une première partie de son enfance entouré d'un chemin de fer et du parc de la Courneuve fréquemment survolé par les avions de l'aéroport du Bourget. Dès son plus jeune âge le dessin devient sa première grande passion. il commence à développer son imaginaire influencé par son environnement riche du mélange des cultures de ce complexe de 600 foyers. L'univers aérien éveille son engouement à la science-fiction qu'il affectionne dès son plus jeune âge. En 1972 il change de contexte en emménageant à Eaubonne.
Déjà remarqué en cours préparatoire, pour son don du dessin, il passe une bonne partie de ses journées au fond de la classe à dessiner sur une grande feuille blanche glacée accrochée au mur pour laisser libre court à son imagination.
Il découvre l'encre de chine et réalise des dessins à la plume en quatre couleurs et commence à faire ses premières bandes dessinées. Rapidement il se passionne pour cet univers et créé des planches pendant les grandes vacances et cela jusqu'à la fin de l'adolescent.
Influencé par les maîtres de l'époque "Corben, Druillet, Gaza, Moebius..."
il perfectionne sa technique en mélangeant aquarelle, gouache, encre de chine et stylo à bille.
Il est admiratif des réalisations de Richard Corben qui exploite notamment la photographie et la pâte à modeler pour ses modèles.
L'artiste au travers ses œuvres le pousse à s'intéresser à d'autres techniques comme la photographie.
C'est avec un polaroïd et un Instamatic Kodak qu’il réalise ses premiers clichés. Passionné par l'astronomie il découvre l'astrophotographie qui le plonge dans une science-fiction réaliste.
A 14 ans déçu de ne pas avoir pu intégrer les Beaux-Arts à cause d'un niveau mathématique trop faible, il entre au lycée professionnel de Tolbiac en "cartonnage maquettiste formiste" où il apprend la mise en volume et le dessin industriel en réalisant des coffrets de luxe et PLV. A l'issue de cet apprentissage il est remarqué et est embauché par le bureau d'étude de référence de Paris où il aura l'occasion de travailler sur des projets de parfumerie de luxe comme le coffret Opium Y/L Ysatis...
Vers 18 ans toujours passionné par le dessin il décide de chercher un métier se rapprochant des arts graphiques.
Après une année à créer et à apprendre la technique de l'aérographe en customisant des réservoirs de motos et capots de voiture, il développe un style à la technique du stylo bille.
Il est engagé dans un studio de création et formé à la "photogravure noir et blanc trait et simili".
Il découvre la chambre noire où il passe des mois à sortir des films négatifs et positifs pour l'impression offset et la sérigraphie.
L'univers de l'imprimerie traditionnelle et ses techniques l'intéressent. L'épisode fut court car le travail de photogravure est remplacé par l'informatique et cela engendre la fermeture de plusieurs studios et imprimeries ne pouvant plus se former et investir !
Cette révolution l'amène à prendre un tournant important en devenant un des premiers infographistes en France, aujourd’hui appelés "designers graphiques".
Collaborant avec un directeur artistique hors pair, il découvre l'image de synthèse et réalise de nombreuses illustrations pour des sociétés comme ELF Aquitaine, Rhône Poulenc...
Le studio très innovant conçoit son propre logiciel de design 2D vectoriel (Orient) avec la possibilité de transférer les images de synthèse sur un dos 24x36 en Ektachrome ou en 4x5 inches via un "PCR Honeywell".
Après le développement des films sur transparents chez Dupond Durant, les visuels étaient destinés à des présentations en rétroprojection, l'ancêtre du PowerPoint !
Parallèlement il revient à la photographie avec un boitier 24x36 Pentax et profite des technologies à sa portée pour expérimenter les premiers effets visuels en mixant l'image de synthèse et la prise de vue réelle "en double exposition".
Le service militaire met fin à cette première collaboration en tant que "designer" et laisse place à la découverte de la "révolution MultiMedia" dans une société (Start Up) spécialisée en EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) avec pour principal client l'armée.
Il devient le designer officiel de l'agence. Il réalise des interfaces graphiques pour des logiciels de formation et des animations 2D. Utilisateur du modeleur 3D de référence "3D Studio Max", il découvre la possibilité de graver sur vidéodisque ses premières images de synthèse 3D pour en faire des animations destinées à des bornes interactives, ou des films éducatifs et simulations militaires.
Il créé des animations avec effets spéciaux ainsi que des personnages de synthèse pour des films éducatifs.
En collaboration avec l'INSEP et un réalisateur uruguayen, il réalise les effets spéciaux et l’animation d'un personnage 3D pour un film éducatif sur la boxe française qui sera acheté et diffusé par FR3.
En 1994 il est engagé par une agence spécialisée en création de cédérom médicaux d'éducation aux patients et grand public En tant que designer graphique, puis directeur artistique, il a pour mission d'intégrer l'image de synthèse tridimensionnelle.
L'entreprise se spécialise sur des "concepts de méthodes" comme "Demain j'arrête !" "Je mange donc je maigri" en collaboration avec un spécialiste médical célèbre.
Les techniques évoluant, il découvre un des premier appareil photo et vidéo numérique (ION) et commence à se spécialiser dans la prise de vue de films éducatifs sur cédérom.
Il devient ensuite "indépendant artiste auteur" avec un premier projet en tant que coloriste puis animateur d'animation 2D pour les logiciels "Adibou". Sa spécialisation de motion designer 3D lui permet d'obtenir un contrat avec France Telecom pour la réalisation de séquences 3D d'un jeu grand public au salon "Intérope 97".
Par la même occasion il crée le design du stand fabriqué par une équipes de décorateurs du 7ème art ainsi que tous les outils d'impression, y compris l'affiche principale du salon.
En partenariat avec une société d’événementiels spécialisée dans le médical, il réalise plusieurs films d'ouverture de soirées prestigieuses comme le Louvre, le Lido, le Cirque d'hiver... Cette aventure visuelle l'amène à réaliser l'habillage, le montage vidéos et les effets spéciaux pour un journal vidéo sur cédérom "Planète JT" animé par "Patrice Arditti ancien journaliste de Canal+" qui animait les lancements sur l'actualité médicale. Les prises de vues tournées sur fond bleu lui permettent de découvrir le monde de la vidéo professionnelle et d'allier une nouvelle fois la synthèse au réel (lancements avec incrustations de décors et effets visuels).
Les rencontres se multiplient ; il est contacté pour un travail de design, afin de booster l'image de marque d'un fabricant de consommables d'imprimantes. Il ajoute une corde à son arc en proposant la photo de "Packshot" et aménage son premier studio photo.
Il réalise des affiches avec un modèle pour une campagne publicitaire de collant. Cette même année il est sollicité pour travailler sur des pubs télé Danette, Bio de Danone et Actimel, en tant que motion designer 3D.
En parallèle il devient le partenaire d'un laboratoire pharmaceutique spécialisé en ophtalmologie, pour la réalisation de film 3D événementiels, de plaquettes et de prise de vue de matériels.
Depuis, il est reconnu pour son savoir-faire dans l’industrie pharmaceutique et la communication médicale.